Aurthografe !

… Aïe ! Ca pique aux yeux !

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Vermine présente en tout écrit, gangrène de la jeunesse hébétée, mal en constante évolution dans notre société informatisée et feignante, elle est là, tapie au détour de chaque phrase. J’ai nommé :

LA FÔTE ! (euh… la faute).

Vais-je discourir durant de nombreuses phrases aux chemins sinueux et vicelards, tergiversant et me perdant dans les incommensurables circonvolutions de mon cerveau imbibées de KiteKat périmé, à l’instar du Chat, en étalant honteusement ma haine de la faute ?… Non. Enfin… Si. Oh, et puis merde ! J’en sais rien, alors foutez moi la paix ! Est-ce que je vous demande, moi, si Maurice Chevalier aimait à se baigner dans des bassines de haricots rouges ? Non ? Ben voilà.

Donc, la faute.

La faute est un petit animal chétif et facilement reconnaissable à la substance qu’elle émet, perceptible uniquement par ceuzécelles qui savent de quoi qu’c’est qu’on cause quand que je dis « ne pas confondre participe passé et infinitif ». Cette substance, de composition encore inconnue, et connue sous le nom de «Ahnonmaisc’estpashumaind’écrireautantdeconneriesenseulementdeuxmots», aussi appelée « Oùqu’elleestmabattedebaseballchériej’aiunskyblogueuràéliminer », ou encore « Aaaargh ! ». Cette dernière appelation s’utilise pour les fautes de type Mastardus Mistakeus et est souvent accompagnée de l’évanouissement du lecteur. Ah ! Oui, j’oubliais, la faute pique aux yeux la plupart du temps.

La faute vit souvent en communauté. Ses lieux d’habitation naturelle sont essentiellement les forums 12-20 ans, les copies scolaires des mêmes âges et les lettres d’insultes de mon voisin en réponse à mes salutations matinales (« Salut gros con ! »). Elle se développe volontiers dans les cerveaux jeunes, cons, abrutis de télévision, de sms, de magazines pipoles et d’ « à la recherche de la nouvelle popstar academy ». Ces espaces vides et déserts sont des lieux tout à fait propices au développement rapide de la faute.

On ne sait plus à quand remonte l’apparition de la faute, ni son lieu de naissance. Mais on localise parfaitement les réserves naturelles de cette dernière: les SkyBlog, les téléphones cellulaires adolescents et les T’chattes.

Les méthodes d’élimination de la faute sont assez diverses et variées suivant l’emploi que vous occupez et d’où que vous allez traîner quand vous glandouillez devant votre nordinateur. Elles peuvent être de nature suppressive, comme par exemple l’édition d’un post dans un forum, de nature accusatrice, entourée en rouge pétard sur un texte qu’on vous fait lire, ou de nature punitive, comme l’éclatage de tronche d’un ami pas foutu de distinguer un participe passé d’un infinitif.

Enfin, pour revenir dans le ton de ce blog… JE HAIS LES FAUTES !!!! Le prochain que je chope à écrire sans sourciller le genre de saloperie suintante de crétinisme boursouflé d’incompétence orthographique et grammaticale notoire que j’ai écrit en début de page, je vous jure que je l’énuclée, l’émascule ou l’excise selon le genre, le lapide à coups de figues molles(1),  le découpe en tranches fines avec une cuillère émoussée et rouillée, le piétine, le recolle et ensuite j’y fous le feu ! Et pis j’accroche une pancarte à ce qu’il en reste disant « J’ai fait une faute ».

A bon entendeur.

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(1) Dédicasse à Kimi !

2 réflexions sur “Aurthografe !

  1. Je propose de changer le texte de la pancarte par:

    Jé fé 1 fôte.

    Je pense qu’ainsi on touchera plus facilement le coeur de cible de notre campagne prohibitionniste (c’est comme avec l’alcool et le truc vert qui sent le nature et qui se consume en émettant une fumée chargée en dérivés tétra-hydro-canabinoïdes mais que je ne suis pas censé citer sur ce blog puritain).

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