Aéroport de Cancún, 2 minutes d’arrêt !

Sandalettes, Mini-jupe et merveilles des civilisations disparues…

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La Terre.

Petite planète bleue-verte-ronde flottant allègrement au gré de son orbite héliocentrique dans une friandise de 2 cm de large, 7cm de long et 1,5 cm d’épaisseur environ.

Sur cette petite planète se trouvent plusieurs « continents » que ses simiesques habitants, plus intelligents que le bulot de La Rochelle, ont décidé de diviser en « pays ».

L’un de ces pays est l’objet de l’article d’aujourd’hui. J’ai nommé : Le Mexique. Et plus particulièrement les provinces de Quintana Roo et du Yucatan.

Armé de ma chemise hawaïenne pour éviter de faire ton sur ton, de mon bermuda multi-compartiments, de mes tongs de randonnée ainsi que de mon icônographe à démon numérique, je me suis lancé à leur conquête pendant 7 jours (par conquête, je veux dire que j’ai posé ma pelle et mon seau sur un petit bout de plage afin de faire des pâtés. Pâtés que la mer déchaînée, ayant aperçu ces excroissances incongrues sur son beau littoral, bafouant son paysage idyllique de leurs tours impies et embêtant le crabe, la méduse et le couteau dans leur périple vers ses flots bleus à la recherche d’un quatrième pour la belotte, a noyés sous ses vagues inexorables alors que je n’avais pas encore fini la muraille est). Voici ce que j’ai pu y trouver.

Des Mexicains.

Les Mexicains sont des gens comme vous et moi (Et même Le Chat, quoiqu’un peu moins grognon quand même, et Kimi, qui, bien qu’ennemi des lapins et passablement siphonné est un agréable compagnon de jeu… à boire) avec deux jambes, deux mains, et même deux seins pour un pourcentage non négligeable de la population.

Néanmoins, quelques différences sont à noter.

Tout d’abord, le Mexicain ne parle pas français. Mais ce n’est pas grave. Il parle l’espagnol, qui est une très jolie langue, et comprend très bien le langage des mains quand vous voulez la direction du bar le plus proche.

Ensuite, le Mexicain est moins sensible au soleil que nous.

La preuve par une petite expérience :

Munissez-vous d’une plage, d’un soleil, d’un Mexicain et d’un employé de bureau d’Ardres (tous ces articles sont disponibles sur place à peu de frais). Si l’employé de bureau n’est pas d’Ardres, prenez un berrichon, ça marche aussi. Placez le Mexicain et l’employé de bureau sur la plage, sous le soleil, entre 14h et 16h. Retirez-les du feu et laissez-les reposer 2 bonnes heures. Que se passe-t-il ?

Deux observations sont à faire :

1 – Le Mexicain a gardé sa belle couleur de peau Werthers Original. L’employé de bureau, lui, a perdu sa belle couleur de peau cachet d’aspirine pour arborer une pigmentation rouge-violacée.

2 – Appuyez ensuite sur l’épaule des deux sujets humains.

L’employé de bureau répond « Aïe ! ». Le Mexicain, lui, vous répond que le service n’est pas compris. Le Routard, quant à lui, vous précise qu’habituellement, le Mexicain attend un pourboire équivalent à 10% de l’addition.

Deuxièmement, j’y ai trouvé des plages. Elles sont plus belles que dans nos contrées européennes et l’eau est aussi plus bleue et chaude. C’est dégueulasse. J’veux les mêmes à la maison !

Troisièmement, j’y ai trouvé des ruines.

Les ruines sont des tas de pierres plus ou moins agencées en constructions diverses suivant leur âge.

Les ruines sont des parcs à touristes que vous pourrez parcourir nonchalamment au rythme des « Ooooh » et des « Aaaah » que les visiteurs ébahis scandent devant une jolie gravure du capitaine de l’équipe perdante du jeu de pelote maya se faisant décapiter et dont le cou ainsi sectionné laisse jaillir six jets de sang frais représentant ses admirables coéquipiers (C’est beau, l’esprit d’équipe, non ?) et des multiples étals de souvenirs moches dont le propriétaire vous vantera la qualité pendant que vous regardez les fesses de l’italienne penchée sur les bijoux. Mais c’est très joli à voir ! (Les ruines… et les fesses de l’italienne).

Enfin, j’y ai trouvé de la téquila. Beaucoup. Pas cher. Et du sel. Et même du citron.

Ensuite, j’ai un peu de mal à me souvenir…