D’un ennemi du monde moderne.

Cul de poule, Botanique et Conflit Hippie…

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Comment les oeufs mimosas sont-ils intervenus dans la guerre du Vietnam ?

Premièrement, les oeufs mimosas en temps qu’entité physique n’ont absolument pas participé aux évènements belliqueux vietnamiens…

En effet, selon certaines sources, la première apparition de l’oeuf mimosa en cette contrée est mentionnée dans un texte postérieur au conflit.

Ce texte, jadis tenu confidentiel, s’intitule: « Il fait beau mais très humide ».

Le destinataire de ce texte, aujourd’hui disparu, était un membre de la famille de l’auteur, à savoir sa mère.

Ce texte se présentait sous la forme suivante : au verso, une iconographie d’un plage vietnamienne. Au recto, sur la partie gauche, le texte proprement dit et sur la partie droite, l’adresse de Mme Martin, génitrice de l’auteur, M. Gilbert Martin.

Dans cet ouvrage, M. Martin dévoile à sa mère les 14 jours (et 13 nuits) que sa famille, composée de sa femme, Mme Martin, de son fils, Freddy Martin, et de ses deux filles, Isabella et Priscilla Martin, a passé dans ce beau pays, la famille Martin ayant décidé un jour du 26 mars que leur progéniture se devait, pour parcourir le monde avec aisance et discuter en société sans avoir à rougir de leurs origines modestes, d’avoir visité un pays étranger.

Le maigre espace prévu pour la rédaction du texte (auquel nous ferons référence dès à présent par la locution « carte postale ») a contraint M. Martin à évincer certains aspects de ce voyage. A savoir : les expéditions à travers le pays en voiture tout-terrain, les étapes forcées dans des auberges locales, etc.

Toujours est-il que la carte postale, première preuve de la présence des oeufs mimosas au Vietnam, comportait la révélation suivante :

« Il fait beau mais très humide.

J’espère que tu ne t’ennuies pas trop à Trouille-sur-Flon.

Nous rentrons vendredi en huit.

Les gens d’ici rient quand ils nous voient chaussés de sandales et de chaussettes et ricanent à la vue de mon marcel blanc et de mon bob Ricard. Mais les enfants me soutiennent par des mots doux. « C’est que des connards, Papa ! » me disent-ils.

Au fait, Freddy a adoré tes sandwichs aux oeufs mimosas.

A bientôt.

Gilbert, Martine et les gamins. »

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NDA : L’ennemi du monde moderne dont je parle est bien sur l’oeuf… tout le monde aura compris.

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