Coups d’éperons dans le bide et haine en selle

Qu’importent les vents, les marées, les torrents, disait le roseau dans sa serre, nul ne me fera plier !

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Je ne sais plus qui disait qu’un texte se devait de commencer avec un phrase d’accroche mûrement réfléchie, propre à allécher le lecteur et faire naître en lui l’envie de continuer à lire. C’était peut-être Poe ou Lovecraft. En tout cas, c’est un mec qui écrit, j’en suis sûr. Sachant ceci, vous conviendrez avec moi qu’on est mal barré.

Mais qu’importe, comme disait le bambou, je ne casserai pas !

Bon, ça fait quelques temps que je n’ai rien foutu pour ce blog, il serait temps de m’y mettre. Quelqu’un a une idée ? Non ? Bon.

Bon, bon, bon.

Bon ! Ayant pris le temps de réfléchir et le métro, il m’est apparu matière à nourrir ma haine envers l’humanité.

Alors que je tentais vaillamment de défendre mon équilibre légendaire poussé à bout par les bourrelets disgracieux des utilisatrices de la ligne 13, manquant à chaque à-coups de choir sur l’idiot congénital campé tel un étron, avec ses airs bovins de con banlieusard, sur le strapontin adjacent, j’attrapais du coin de l’œil un encart qui me fit frémir puis exulter d’une joie indicible.

L’incident précédent s’étant déroulé il y a plus d’un quart d’heure(1), la retranscription que je vais vous livrer comportera quelques omissions. Voici ce que les informations contenues dans cette affiche :

Le titre, en lettres menaçantes : « NE MANGEZ PAS DE CHEVAL ! », suivi d’un effrayant « Chaque année en France, comme Caramel, de nombreux chevaux sont envoyés à l’abattoir ».

Se trouvaient aussi sur ce panonceau l’adresse d’un site internet que je ne vous invite pas à consulter ( www.jenemangepasdecheval.com ) et un logo beurk proclamant haut et fort avec une fonte très laide que « le cheval : ça ne se mange pas ».

Que certains pensent que le cheval est un animal qui ne doit pas être consommé ne me dérange pas. Ce qui me met hors de moi, c’est qu’on vienne jusque dans mon métro surchauffé, bondé et puant pour me coller cette connerie sous le nez !

Prenez un cheval.

Quelle admirable qualité suranimale le distingue-t-il des autres réservoirs à viande ?

Faisons une petite liste des atouts du cheval :

  1. Ça chie partout. Surtout en parade militaire. Ce qui peut être considéré comme circonstance atténuante, mais il ne faut pas charrier.
  2. C’est aussi con qu’un poney.
  3. Ils sont affublés d’idioties de noms à la con tels « Giésulot du Rungeas », « Hyperrock du Ponant », « Star de l’Etoile », « Sweet Caramel Light ».(2)

Prenons ensuite une vache et listons ses atouts :

  1. Ça chie tranquillement dans son pré où la juste raison l’a parquée.
  2. C’est aussi con qu’un poney.
  3. « Marguerite » est nettement plus doux à l’oreille que  « Eclair de la Falaise »

Sur ces considérations et quelques expériences gustatives que je me suis permis de mener, je prierai les amoureux des chevaux de me laisser bouffer mon tartare tranquille et d’aller plus loin vous branlotter la nouille sur des photos de Crin Blanc et de l’Etalon Noir sous la couette de la honte dont votre étroitesse d’esprit devrait vous affubler.

Le cheval, ça se bouffe et c’est vachement bon !

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(1)    Avec un ou deux mois de décalage mais on n’est pas aux pièces

(2)    Noms authentiques piochés au hasard dans les pages hippisme du journal de ce matin

Destruction de la matrice fromagère

Pour couper court à toute allégation quant aux raisons de mon absence, il me faut vous dire que ce n’est pas à cause d’un manque d’inspiration/accès de flémardise aigüe (rayez la mention inutile) que je ne poste rien. La véritable explication est toute autre et amplement plus plausible:

J’étais parti libérer le Tibet une bonne fois pour toute, mais je me suis aperçu à Lhassa que j’avais oublié mes santiags. Alors j’ai dû reporter mon projet à plus tard et me voilà de retour.

Voilà, voilà, voilà.

Démystifions la poule-au-pot !

Ou l’incroyable et carambolesque histoire de Fifrelin la tirelire en céramique. Ou non.

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La société moderne avance. Vite. À une vitesse folle.

Elle grandit. Toujours plus. Toujours plus haut. Toujours plus loin.

L’Univers, immense et infini en un temps encore proche, que nos aïeux redoutaient de par sa nature mystérieuse, s’ouvre à nous en chiffres et distances mesurables et mesurées, renvoyant l’Homme à son insignifiance.

L’Homme moderne se sent faible et petit face à cette immensité soudain révélée par la science. Et pour se garder de sombrer dans le néant, il se raccroche à ces choses sans lesquelles le bonheur ne serait qu’amalgame d’histoires féériques et incroyables.

Ainsi, l’Homme se construit une arche pour surmonter les vicissitudes de la Vie, rassemblant autour de lui les ingrédients nécessaires à l’accomplissement de son existence.  Il acquiert compagne et éventuellement enfants, chien, chat ou tout autre substitut à l’amour que sa compagne lui refuse, mettant ainsi en péril la production d’enfants par l’entremise de gesticulations spasmodiques car la chair est faible ; enfants qui à leur tour lui refuseront cet amour en allant gaiement, suivis par les échos lointain des insultes profanées à l’encontre de leur géniteur, vers les folles prairies de l’insouciance et de l’amour adolescent.

Sachant son bonheur éphémère, l’Homme tente désespérément d’entretenir des liens avec ceux-là même qu’il appelle sa famille et faisant montre d’une imagination et d’un esprit d’initiative qu’oncques ne développe si ce n’est face à la mort ou sous puissants acides, il invente mille façons de raviver la passion première qui fît chavirer sa compagne et imagine des mondes fantastiques dans lesquels sa progéniture et lui vivront de folles aventures.

C’est ainsi qu’abandonnant son naturel bourru et son machisme instinctif, l’Homme baisse la barrière de ses sentiments et s’autorise au romantisme rose bonbon tout plein de barbapapa en organisant pour sa belle un dîner romantique sur lit de pétales de roses, dans une ambiance feutrée où se disputent fragrances de jasmin et de myrtille, tandis que le pétillement soyeux de coupes de champagne attendent avec impatience les lèvres exquises de la nymphe indomptable que l’Homme attend, tout ceci à la lueur tamisée, complice et coquine des bougies.

Ou alors, laissant l’enfant qui est en lui prendre le dessus, il construit cabanes et épées rustiques grâce à des palettes de chantier et aux branches du vieux chêne, créant ainsi châteaux anciens et monstres fantasmagoriques que ses enfants et lui iront vaillamment combattre et, le soir venu, chanter la geste de leurs exploits en faisant ripaille de chocolat chaud et de marshmallows autour d’un feu de camp.

Ayant veillé à la perfection des scènes sus-décrites, répété cent fois les mots choisis qui feront briller une lueur amoureuse dans les yeux de ceux qui les entendront, il s’empare alors de l’ultime outil qui lui permettra de parfaire ses efforts par la chaleur réconfortante de la lueur des bougies ou du feu de camp : la boîte d’allumettes.

Vérifiant du geste universel du secouage près de l’oreille que la boîte contient les précieux bâtonnets, il remise dans son veston ce qui fera de lui un amant attentionné et un papa super-trop-génial et s’en va rejoindre ceux qui le nommeront ainsi. Il est prêt, il est confiant, rien ne pourra l’arrêter.

Et c’est au moment fatidique de l’utilisation de l’allumette(1) qu’immanquablement, l’Homme découvre, impuissant, après l’heure de fermeture de toute échoppe susceptible de lui fournir une autre boîte et conformément aux Lois de Murphy, que la boîte d’allumettes ne contient que des allumettes cramées. Et l’Homme ne peut que s’effondrer, sous les huées lointaines de sa famille ainsi humiliée qui l’abandonne alors, seul face à son malheur, le ventre et le cœur en proies au froid qui l’entour et qu’aucune petite flamme ne peut éloigner à cause d’eux.

Eux ! Oui, eux ! Ces immondes gens qui ne font rien qu’à pourrir la vie d’honnêtes utilisateurs d’allumettes en les remettant brûlées jusqu’au cœur dans leur écrin de carton afin de tromper sadiquement le pauvre hère affamé qui ne peut dès lors plus allumer son gaz pour réchauffer son cassoulet ! Honnissons ses cuistres qui, en plus, n’enflamment ces petits morceaux de bois que pour le plaisir, sans la moindre intention de les utiliser à des fins autres que le plaisir qu’ils éprouvent à en respirer l’odeur lorsque la flamme jaillit de leur petit bout coloré alors que moi, et ben j’en ai besoin de ces allumettes ! Merde !

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(1)    Lors de l’arrivée de son aimée ou de la tombée du jour près de la cabane

Si, si, j’vous jure

Les chats sont des cons.

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Depuis toute petite déjà, l’engeance félidée se complaît dans son avilissement social, entré dans la sagesse populaire par ce petit axiome : chaton est un con.

Non content d’être imbécile, cet immonde quadrupède est aussi d’une vulgarité sans pareil dans le règne de nimal. Car plus que tout autre mammifère de la création, la principale occupation de ce rustre moustachu est, comme chacun le sait, de se pavaner la tête et la queue haute, de sa démarche fébrile d’être chétif, montrant à l’entour son usurpée superbe qu’un bon piment dans l’oignon lui aura tôt fait perdre, passant devant l’idiot qui s’en croit le maître en exposant au monde l’exécrable image de son troufignon dont il se sent si fier, appuyant cet affichage anal d’un regard narquois semblant dire : « Je te méprise », à l’inverse de la star du porno qui, elle, montre son cul pour des raisons ludiques.

Et d’abord, à quoi sert  un chat ? Hein ? Ça ne ramène pas les pantoufles. Ça fait rien qu’à miauler pour qu’on leur ouvre la porte. Ça ne se rappelle de vous qu’à l’heure de la bouffe ou lorsqu’il a fini ses seize heures de sieste quotidienne et que les fauteuils sont trop défoncés pour qu’il puisse y faire ses griffes. Ça ronronne et ça se frotte à vous quand vous êtes occupé et ça vous mord comme un con alors qu’attendri par ce soudain accès de douceur vous approchez la main pour caresser le chancre abject qui, son forfait accompli, se barre en feulant se planquer sous la commode.

Les seules personnes pour qui le chat aurait une quelconque utilité ne sont que les génies mégalomanes et fous qui menacent les gens dans des fauteuils qui tournent et tripotent un minet imberbe et aussi avenant qu’un calamar en porte-jarretelles, accentuant leur image de mal connecté du cortex qu’il vaut mieux prendre au sérieux, affichant sur sa tronche de rat mal dégrossi un des airs les plus cons de la création. Ce qui corrobore le préambule liminaire de ce petit billet.

Aéroport de Cancún, 2 minutes d’arrêt !

Sandalettes, Mini-jupe et merveilles des civilisations disparues…

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La Terre.

Petite planète bleue-verte-ronde flottant allègrement au gré de son orbite héliocentrique dans une friandise de 2 cm de large, 7cm de long et 1,5 cm d’épaisseur environ.

Sur cette petite planète se trouvent plusieurs « continents » que ses simiesques habitants, plus intelligents que le bulot de La Rochelle, ont décidé de diviser en « pays ».

L’un de ces pays est l’objet de l’article d’aujourd’hui. J’ai nommé : Le Mexique. Et plus particulièrement les provinces de Quintana Roo et du Yucatan.

Armé de ma chemise hawaïenne pour éviter de faire ton sur ton, de mon bermuda multi-compartiments, de mes tongs de randonnée ainsi que de mon icônographe à démon numérique, je me suis lancé à leur conquête pendant 7 jours (par conquête, je veux dire que j’ai posé ma pelle et mon seau sur un petit bout de plage afin de faire des pâtés. Pâtés que la mer déchaînée, ayant aperçu ces excroissances incongrues sur son beau littoral, bafouant son paysage idyllique de leurs tours impies et embêtant le crabe, la méduse et le couteau dans leur périple vers ses flots bleus à la recherche d’un quatrième pour la belotte, a noyés sous ses vagues inexorables alors que je n’avais pas encore fini la muraille est). Voici ce que j’ai pu y trouver.

Des Mexicains.

Les Mexicains sont des gens comme vous et moi (Et même Le Chat, quoiqu’un peu moins grognon quand même, et Kimi, qui, bien qu’ennemi des lapins et passablement siphonné est un agréable compagnon de jeu… à boire) avec deux jambes, deux mains, et même deux seins pour un pourcentage non négligeable de la population.

Néanmoins, quelques différences sont à noter.

Tout d’abord, le Mexicain ne parle pas français. Mais ce n’est pas grave. Il parle l’espagnol, qui est une très jolie langue, et comprend très bien le langage des mains quand vous voulez la direction du bar le plus proche.

Ensuite, le Mexicain est moins sensible au soleil que nous.

La preuve par une petite expérience :

Munissez-vous d’une plage, d’un soleil, d’un Mexicain et d’un employé de bureau d’Ardres (tous ces articles sont disponibles sur place à peu de frais). Si l’employé de bureau n’est pas d’Ardres, prenez un berrichon, ça marche aussi. Placez le Mexicain et l’employé de bureau sur la plage, sous le soleil, entre 14h et 16h. Retirez-les du feu et laissez-les reposer 2 bonnes heures. Que se passe-t-il ?

Deux observations sont à faire :

1 – Le Mexicain a gardé sa belle couleur de peau Werthers Original. L’employé de bureau, lui, a perdu sa belle couleur de peau cachet d’aspirine pour arborer une pigmentation rouge-violacée.

2 – Appuyez ensuite sur l’épaule des deux sujets humains.

L’employé de bureau répond « Aïe ! ». Le Mexicain, lui, vous répond que le service n’est pas compris. Le Routard, quant à lui, vous précise qu’habituellement, le Mexicain attend un pourboire équivalent à 10% de l’addition.

Deuxièmement, j’y ai trouvé des plages. Elles sont plus belles que dans nos contrées européennes et l’eau est aussi plus bleue et chaude. C’est dégueulasse. J’veux les mêmes à la maison !

Troisièmement, j’y ai trouvé des ruines.

Les ruines sont des tas de pierres plus ou moins agencées en constructions diverses suivant leur âge.

Les ruines sont des parcs à touristes que vous pourrez parcourir nonchalamment au rythme des « Ooooh » et des « Aaaah » que les visiteurs ébahis scandent devant une jolie gravure du capitaine de l’équipe perdante du jeu de pelote maya se faisant décapiter et dont le cou ainsi sectionné laisse jaillir six jets de sang frais représentant ses admirables coéquipiers (C’est beau, l’esprit d’équipe, non ?) et des multiples étals de souvenirs moches dont le propriétaire vous vantera la qualité pendant que vous regardez les fesses de l’italienne penchée sur les bijoux. Mais c’est très joli à voir ! (Les ruines… et les fesses de l’italienne).

Enfin, j’y ai trouvé de la téquila. Beaucoup. Pas cher. Et du sel. Et même du citron.

Ensuite, j’ai un peu de mal à me souvenir…

D’un ennemi du monde moderne.

Cul de poule, Botanique et Conflit Hippie…

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Comment les oeufs mimosas sont-ils intervenus dans la guerre du Vietnam ?

Premièrement, les oeufs mimosas en temps qu’entité physique n’ont absolument pas participé aux évènements belliqueux vietnamiens…

En effet, selon certaines sources, la première apparition de l’oeuf mimosa en cette contrée est mentionnée dans un texte postérieur au conflit.

Ce texte, jadis tenu confidentiel, s’intitule: « Il fait beau mais très humide ».

Le destinataire de ce texte, aujourd’hui disparu, était un membre de la famille de l’auteur, à savoir sa mère.

Ce texte se présentait sous la forme suivante : au verso, une iconographie d’un plage vietnamienne. Au recto, sur la partie gauche, le texte proprement dit et sur la partie droite, l’adresse de Mme Martin, génitrice de l’auteur, M. Gilbert Martin.

Dans cet ouvrage, M. Martin dévoile à sa mère les 14 jours (et 13 nuits) que sa famille, composée de sa femme, Mme Martin, de son fils, Freddy Martin, et de ses deux filles, Isabella et Priscilla Martin, a passé dans ce beau pays, la famille Martin ayant décidé un jour du 26 mars que leur progéniture se devait, pour parcourir le monde avec aisance et discuter en société sans avoir à rougir de leurs origines modestes, d’avoir visité un pays étranger.

Le maigre espace prévu pour la rédaction du texte (auquel nous ferons référence dès à présent par la locution « carte postale ») a contraint M. Martin à évincer certains aspects de ce voyage. A savoir : les expéditions à travers le pays en voiture tout-terrain, les étapes forcées dans des auberges locales, etc.

Toujours est-il que la carte postale, première preuve de la présence des oeufs mimosas au Vietnam, comportait la révélation suivante :

« Il fait beau mais très humide.

J’espère que tu ne t’ennuies pas trop à Trouille-sur-Flon.

Nous rentrons vendredi en huit.

Les gens d’ici rient quand ils nous voient chaussés de sandales et de chaussettes et ricanent à la vue de mon marcel blanc et de mon bob Ricard. Mais les enfants me soutiennent par des mots doux. « C’est que des connards, Papa ! » me disent-ils.

Au fait, Freddy a adoré tes sandwichs aux oeufs mimosas.

A bientôt.

Gilbert, Martine et les gamins. »

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NDA : L’ennemi du monde moderne dont je parle est bien sur l’oeuf… tout le monde aura compris.

Aurthografe !

… Aïe ! Ca pique aux yeux !

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Vermine présente en tout écrit, gangrène de la jeunesse hébétée, mal en constante évolution dans notre société informatisée et feignante, elle est là, tapie au détour de chaque phrase. J’ai nommé :

LA FÔTE ! (euh… la faute).

Vais-je discourir durant de nombreuses phrases aux chemins sinueux et vicelards, tergiversant et me perdant dans les incommensurables circonvolutions de mon cerveau imbibées de KiteKat périmé, à l’instar du Chat, en étalant honteusement ma haine de la faute ?… Non. Enfin… Si. Oh, et puis merde ! J’en sais rien, alors foutez moi la paix ! Est-ce que je vous demande, moi, si Maurice Chevalier aimait à se baigner dans des bassines de haricots rouges ? Non ? Ben voilà.

Donc, la faute.

La faute est un petit animal chétif et facilement reconnaissable à la substance qu’elle émet, perceptible uniquement par ceuzécelles qui savent de quoi qu’c’est qu’on cause quand que je dis « ne pas confondre participe passé et infinitif ». Cette substance, de composition encore inconnue, et connue sous le nom de «Ahnonmaisc’estpashumaind’écrireautantdeconneriesenseulementdeuxmots», aussi appelée « Oùqu’elleestmabattedebaseballchériej’aiunskyblogueuràéliminer », ou encore « Aaaargh ! ». Cette dernière appelation s’utilise pour les fautes de type Mastardus Mistakeus et est souvent accompagnée de l’évanouissement du lecteur. Ah ! Oui, j’oubliais, la faute pique aux yeux la plupart du temps.

La faute vit souvent en communauté. Ses lieux d’habitation naturelle sont essentiellement les forums 12-20 ans, les copies scolaires des mêmes âges et les lettres d’insultes de mon voisin en réponse à mes salutations matinales (« Salut gros con ! »). Elle se développe volontiers dans les cerveaux jeunes, cons, abrutis de télévision, de sms, de magazines pipoles et d’ « à la recherche de la nouvelle popstar academy ». Ces espaces vides et déserts sont des lieux tout à fait propices au développement rapide de la faute.

On ne sait plus à quand remonte l’apparition de la faute, ni son lieu de naissance. Mais on localise parfaitement les réserves naturelles de cette dernière: les SkyBlog, les téléphones cellulaires adolescents et les T’chattes.

Les méthodes d’élimination de la faute sont assez diverses et variées suivant l’emploi que vous occupez et d’où que vous allez traîner quand vous glandouillez devant votre nordinateur. Elles peuvent être de nature suppressive, comme par exemple l’édition d’un post dans un forum, de nature accusatrice, entourée en rouge pétard sur un texte qu’on vous fait lire, ou de nature punitive, comme l’éclatage de tronche d’un ami pas foutu de distinguer un participe passé d’un infinitif.

Enfin, pour revenir dans le ton de ce blog… JE HAIS LES FAUTES !!!! Le prochain que je chope à écrire sans sourciller le genre de saloperie suintante de crétinisme boursouflé d’incompétence orthographique et grammaticale notoire que j’ai écrit en début de page, je vous jure que je l’énuclée, l’émascule ou l’excise selon le genre, le lapide à coups de figues molles(1),  le découpe en tranches fines avec une cuillère émoussée et rouillée, le piétine, le recolle et ensuite j’y fous le feu ! Et pis j’accroche une pancarte à ce qu’il en reste disant « J’ai fait une faute ».

A bon entendeur.

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(1) Dédicasse à Kimi !